En 1988, un article du New York Times révélait que nous, consommateurs, étions exposés à 5000 messages publicitaires par jour. D’après Arnaud Pêtre, spécialiste du neuromarketing, nous serions plus près des 15 000 marques par jour et par personne : c’est fou non ?
Mais alors, dans cette masse d’informations, comment se démarquer et séduire prospects et clients ?
Dans les outils pouvant différencier n’importe quelle marque d’une autre, nous trouvons le logo, une arme visuelle fondamentale.
Ce mot vient du grec « logos », qui signifie « discours, parole ».
Par définition, le logotype est un symbole formé d’un ensemble de signes graphiques, servant à identifier visuellement une marque, un produit, une association, un service… En quelques sortes, c’est un porte-parole de votre entreprise, qui doit résumer ce qu’elle est, et porter ses valeurs. Il doit être en cohérence avec l’image de marque, et s’inscrire dans la politique de communication.
Nous savons tous que le logo est très important lorsque l’on crée une marque. En effet, il apparaît partout : sur vos réseaux sociaux, sur vos affiches, sur vos produits, sur votre site Internet... Il faut donc bien le choisir, puisqu’il a plusieurs fonctions.
Cette arme visuelle a d’abord une fonction informative, représentative : il doit illustrer plus ou moins ce que propose la marque, de manière explicite ou plus symbolique. Ensuite, il a une fonction référentielle : nous devons pouvoir rattacher le logo à l’annonceur auquel il correspond. Pour finir, le logo a une fonction ciblée et originale : il doit être adapté à votre cible, et de manière unique.
Pour qu’un logo soit efficace, il faut qu’il puisse passer toutes ces étapes : tout d’abord, la perception. Il faut qu’il se distingue des autres, qu’on le remarque. Ensuite, la compréhension : il faut qu’il soit clair, et simple, pour être compris en un coup d’œil. Après cela, il y a la phase de mémorisation, afin que les consommateurs s’en souviennent. Enfin, il y a l’attribution : le logo est vu, compris, mémorisé, mais aussi attribué et associé à une marque.
Maintenant, nous savons à quel point le logo est important.
Tout d’abord, il doit être lisible, de près comme de loin. Un bon logo est original. Il est aussi cohérent par rapport à l’esthétique de la marque. Il faut aussi qu’il ait une certaine richesse sémantique et émotionnelle : quel est son sens ? qu’évoque-t-il chez le consommateur ?
Au niveau technique à présent, il faut qu’un logo soit adaptable à tout support et tout format, qu’il puisse être utilisé en couleurs ou en noir et blanc.
Enfin, nous estimons qu’un logo dure environ 10 à 15 ans. Il faut donc prendre cet aspect en compte lors de la conception de celui-ci, qui doit être durable.
Il y a un nombre incalculable de logos, pourtant ils sont tous différents. En effet, il en existe plusieurs types.
Nous pouvons tout d’abord citer les pictogrammes. Ils sont une représentation très simplifiée, compréhensible par tous, tout autour du globe. On les comprend rapidement, mais ils ne sont pas très originaux. Dans la même catégorie, il y a les symboles universels : ces pictogrammes sont plus stylisés, mais toujours connus de tous. On en retrouve notamment dans le code de la route ou dans les services publics.
Pour se distinguer, on peut alors opter pour un symbole particulier : il est spécifique à une marque, et fait référence à son activité.
Nous pouvons citer comme exemple Nike, ou Shell par exemple.
Ensuite, nous trouvons le lettrage : le logo est uniquement typographique. C’est le cas de Chanel, de Calvin Klein ou de Sony par exemple. La typo utilisée est peu reconnaissable, et elle peut être utilisée par d’autres annonceurs.
Pour avoir une typographie unique, il faut opter pour le lettrage déformé : la typologie est personnalisée, et la marque est la seule à l’utiliser. C’est le cas de la NASA, de Disney, ou encore d’Yves-Saint-Laurent. D’ailleurs, rien qu’en lisant les noms de ses marques, nous avons leur typologie en tête.
Enfin, si le choix est trop complexe, nous pouvons opter pour une combinaison. C’est l’option la plus utilisée aujourd’hui : on retrouve de la typographie et du graphisme. Le logo devient alors unique, avec un différent niveau de lecture. Il est plus créatif, plus original, et donc, plus facilement mémorisable.
Nous avons vu les différents types de logo, nous allons donc à présent voir les limites de celui-ci : Quand faut-il le changer ?
Parfois, au fil du temps, la signification d’un logotype devient trop banale, et obsolète. Elle n’est plus originale, et n’apporte plus rien au projet.
Dans d’autres cas, le logo connote des associations inopportunes, qui n’existaient pas lors de sa création, et auxquelles la marque ne veut surtout pas s’associer.
Enfin, le logotype peut tout simplement ne plus refléter l’entreprise et ses projets.
Il peut aussi être changé pour d’autres raisons, comme un changement économique, esthétique, ou stratégique (après un scandale par exemple).
Votre logo évoluera donc dans le temps, pour s’adapter à des changements internes, ou à l’environnement, et donc aux tendances actuelles.
Voici par exemple l’évolution du logo IKEA :
Pas de panique ! Il n’est jamais donc trop tard pour changer ou trouver son logo, même si votre marque est créée depuis quelques temps. Piko Piko peut vous accompagner dans sa création, pour qu’il représente au mieux votre entreprise. Vous pouvez d’ailleurs retrouver nos offres sur notre site.
Avoir un bon logo est donc indispensable, pour séduire puis fidéliser la clientèle, pour valoriser l’image de la société, et lui donner une identité propre.